Avant de lire la suite, voici l’info de cette édition à ne pas louper : la dernière édition de l’outdoor coaching a lieu le 24 juillet et il reste 1 place à saisir. Le signe que tu attendais ?
Si tu es déjà pris·e ou parti·e et que tu fais partie de la team “je prépare ma rentrée”, sache qu’il y a deux dates ouvertes : en septembre et en octobre.
Au programme
Les attentes de l’été
Ce que l’été ne résout pas
Un été intentionnel
Une annonce à vous faire
1. Les attentes de l’été
Le break de l’été est souvent attendu depuis des mois comme un moment salvateur.
C’est le point d’horizon qui a permis de tenir, de passer une période.
Un moment qui a probablement nécessité de la réflexion, de la préparation, du temps, un budget.
Qui a cristallisé de l’attention et peut-être même des tensions (désaccord, questionnement ou angoisse sur le choix / le lieu / les obligations / qui gère quoi).
L’été est une période émotionnellement intéressante.
Je ne sais pas pour toi, mais pour ma part, je trouve qu’avant les vacances, il y a ce temps de latence, entre-deux.
Côté rythme, ça peut être intense parce qu’il y a “plein de choses à boucler”, ou plus cool parce que justement l’activité ralentit. Derniers dossiers, derniers sujets.
Côté focus, d’un côté les journées rallongent et de l’autre la motivation au boulot s’étiole un peu. L’attention est ailleurs. Le mode flânerie s’active. L’envie de partir nous titille.
Et pouf, on relâche le rythme. Les contraintes du quotidien.
Qui dit relâcher dit qu’on retenait jusque là pas mal de choses qui nous maintenait "en tension”: des échéances, un rythme, un dossier, un objectif.
Il est d’ailleurs fréquent de tomber malade dans les premiers jours de vacances. Comme si le corps recevait l’autorisation du mental pour laisser sortir ce qui doit l’être. Ça a longtemps été mon cas, et en l’écrivant je suis heureuse de constater que je ne suis plus concernée depuis quelques temps. Mes temps de ressourcement, l’alignement que je garde en ligne de mire dans ce que je développe et les réflexes “santé” que j’ancre depuis un certain temps portent donc leurs fruits ! A bon entendeur…
Enfin, arrive ce moment tant attendu de déconnexion.
On lâche les repères. On s’allège. On oublie. On s’en fout.
La vie est tout à coup plus légère autour d’un barbec’ ou en terrasse avec un cocktail et un rayon de soleil.
Et c’est là que c’est intéressant.
Loin de notre quotidien, le temps s’étire. On se prend à rêver à une autre vie. Et si je changeais de boulot ? Et si je me lançais ? Et si on déménageait ? Et si je partais ? …
Et si, et si, et si.
Ou alors on est en mode créatif avec plein d’idées pour poursuivre ce qu’on a commencé depuis le début de l’année. Car le temps où l’on “fait rien” et où on laisse notre esprit voguer est propice à imaginer d’autres choses.
C’est ce qui est génial, avec les “grandes vacances”. En quittant nos routines, les préoccupation du quotidien et le stress qui va avec, on crée de l’espace pour autre chose. Du rêve, des envies.
On attend souvent de l’été qu’il favorise ce sentiment de lâcher-prise et de déconnexion.
Pour nous ressourcer. Nous reposer. “Couper” (de notre quotidien) et nous reconnecter (à l’essentiel, à ce qui compte : famille, amis, nature, sport pour ne citer que les principaux).
Mais attention.
On ne tombe que du haut de ses illusions.
Si les attentes sont trop fortes ou mal calibrées, le risque d’être déçu augmente.
2. Ce que l’été ne résout pas
Il y a ce truc qui revient souvent. Comme si ces quelques semaines OFF, loin de notre quotidien, allait permettre de résoudre tous nos problèmes.
Dans la même journée j’ai adoré lire : “L’été est la période propice pour se retrouver”, “Pourquoi les couples se séparent le plus en été” et “Les vacances avec des enfants en bas-âge ne sont pas des vacances”. Gros LOL.
Alors oui, la prise de distance permet de changer de perspectives sur les sujets qui nous prennent la tête. C’est évident.
Mais j’ai été marquée par la phrase d’un client l’autre jour qui me confiait : “entre le fait que ça me ressource ou le fait que je fuis ma réalité, la frontière est parfois poreuse”.
Cette phrase m’est restée.
Elle résume parfaitement le paradoxe de ce break estival.
Et laisse-moi te dire une chose.
Si tu attendais ce moment comme pas possible, alors il y a sans doute des questions à te poser.
Car si pendant un temps ton focus est loin de tes problèmes et préoccupations, ça reviendra ensuite.
Le but de tes vacances, ce n’est pas juste de recharger les batteries pour “attaquer la rentrée et finir de réaliser les objectifs de Q4.”
C’est aussi de repérer ce qui est important pour toi.
Ce qui ne te convient pas / plus.
Et de voir sur quoi tu as la main / sur quoi tu ne l’as pas.
Prends quelques minutes et pose toi ces questions.
Ecoute ce qui vient en premier. Laisse venir, sans juger.
Es-tu heureux·se dans ce que tu fais ?
Et dans comment tu le fais ?
Te sens-tu stimulé·e, intéressé·e, nourri·e ? Trop ? Pas assez ?
Qu’attends-tu le plus dans ce temps de déconnexion ?
Questions simples, réponses parfois complexes.
C’est justement une invitation à la réflexion pour te permettre d’ajuster.
Prendre conscience de ce qui te prend ton énergie, de ce qui t’en donne.
Voir ce qui compte à tes yeux.
Constater la place que tu accordes (ou pas assez) à ton boulot, tes relations, ta santé, tes envies, tes projets.
Et voir de quelle façon tes automatismes te soutiennent ou te freinent.
Ce qui m’amène à mon 3ème point.
3. Un été intentionnel
Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? C’est quoi ça ?
Un été intentionnel, c’est simplement une façon d’aborder la vie, en conscience, et pas en mode automatique.
C’est la version “adulte” de tout ce qu’on peut prévoir pour les enfants quand on cherche à les occuper avec des stages et activités diverses. La difficulté, c’est que là, c’est à toi de choisir pour toi-même.
Concrètement, prends quelques minutes pour te demander :
- Qu’est-ce que je veux vivre pendant mes vacances ?
- De quoi ai-je besoin ?
- De quoi l’Autre (si je pars en couple, en famille, avec des potes..) a besoin aussi ?
- Qu’est-ce qui est important pour moi et que j’aimerais faire (ou ne pas faire) et comment je / on s'organise ?
C’est comme ça qu’il y a quelques années, une amie (entrepreneure, maman d’enfant en bas âge, tendance à tout gérer) à qui j’avais parlé de ça m’a dit en rentrant : “Oh la la tu sais quoi, j’ai pris une heure pour moi cet été tous les matins pour méditer, ça a changé mes vacances !”
C’est ce dont elle avait besoin. Et elle a conservé ce réflexe.
Nos besoins évoluent et je trouve l’exercice hyper intéressant à faire à chaque vacances.
L’année dernière, j’avais comme intentions, entre autres, de ne pas boire de café au petit-dej’ et de faire découvrir le surf à mon conjoint pour se garder un temps juste pour nous. Et on l’a fait. Une fois. Si je n'avais pas posé l’intention on ne se serait jamais organisé pour (parce que oui, spoiler : quand tu as des enfants, tout ça s’anticipe d’autant plus pour ne pas te laisser emporter par le tourbillon des fausses excuses “je peux pas, y a les kids”).
Cet été, j’ai plusieurs intentions : aller nager chaque jour si je le peux. Et quand je ne peux pas, alors garder un temps pour moi (20 à 30 minutes) pour écrire / respirer tranquillement. Même si on est nombreux dans la maison.
Lors de notre semaine tous les 4 en famille, je veux me sentir vraiment présente avec mes filles. Loin de mon téléphone, disponible pour jouer avec elles.
Et comme le reste de notre été est très orienté famille cette année, c’est aussi de vivre des relations apaisées, harmonieuses et joyeuses.
Tu vois, c’est varié.
J’aime bien le partager à mon mec sur les temps de trajet. Ça donne une direction. Et lui qui ne réfléchit pas vraiment à ça avant de partir, ça lui donne un SAS pour se poser la question et formuler son besoin.
Enfin, dernier tips. Comme j’ai tendance à me déconcentrer ou parfois ne pas respecter mon pacte, je l’écris sur une note de mon téléphone.
Quelques mots suffisent à ancrer ces intentions et vérifier qu’il y a l’essentiel et pas une nouvelle to do à rallonge :)
4. Une annonce à vous faire
J’ai envie de tester un format estival pour cette newsletter. Inspiré d’un côté carte postale que j’adore.
J’aimerais répondre à des questions que tu te poses pour y apporter du coaching, une vision, partager des outils ou des ressources.
J’ajouterai une petite touche sympa : une recette de cuisine pour inspiration :)
Parce qu’être bien dans ses baskets, c’est aussi à mon sens se faire plaisir dans son assiette mais sans se prendre la tête (même si on a que ça à faire en vacances, franchement on ne sait plus quoi préparer !)
Pour ça j’ai besoin de toi :
Envoie moi par retour de mail la question que tu te poses, ton noeud du moment, tes préoccupations.
Deadline : 20 juillet.
(mais en vrai, fais le maintenant, sinon je sais que tu ne le feras jamais)
J’en choisirai 4 pour y répondre cet été (de façon anonyme), sait-on jamais, peut-être que ça en inspirera d’autres !
Allez, c’est fini pour aujourd’hui.
Bisous.